Notre rubrique Carnet de voyage vous emmène aujourd’hui à… Bali.

Mon back pack en Indonésie remonte à l’été dernier, et m’a laissée la tête pleine de souvenirs, de parfums et d’ambiances. Ce que j’ y ai adoré : les jolies offrandes confectionnées par les Balinais, et déposées sur le bord des routes, devant les maisons ou les restaurants, sur le sable des plages, sur le rebord des ponts.

J’en ai fait des photos en série, et c’est à travers ces images, et celles de mon carnet de voyage bien sûr, que j’ai décidé de vous montrer quelques escales de mon parcours dans « l’île des Dieux ».

Le calme des montagnes : Sidemen 

La région de Sidemen, au nord-est de Bali et au pied du Mont Agung, m’a séduite avant tout pour son côté très peu touristique. J’ai adoré regarder, le matin, la brume se décrocher des collines aux premières lueurs du jour, puis faire de longues marches entre les rizières, les champs de piments et de girofliers.

On dit que Sidemen a accueilli de nombreux artistes dans les années 30, et il est vrai que la région dégage un charme tout particulier.

C’est aussi l’endroit parfait pour parcourir les petits villages et regarder les clous de girofle fraîchement récoltés sécher le long des routes sur des nattes tressées, les écoliers rentrer de l’école, les coqs sous leurs  grandes cloches de palme.

> Pour se loger dans la région de Sidemen, je recommande le Darmada, à Banjar Tabola. Avec ses merveilleux bungallows colorés, ses carreaux de ciments produits dans la fabrique Sadus Tiles à deux pas de là (elle se visite également et ça vaut le coup), c’est un très bel endroit, avec un projet éco-responsable. Son restaurant le Warung Melita est beau et bon. 

Les plus jolies rizières en terrasse : Abang

Sur les routes de Bali, il est courant de d’emprunter des ponts de pierre dont les rebords croulent littéralement sous des offrandes, et où celles déposées le matin même recouvrent rapidement toutes les autres.

Sur la route entre Abang et Culik, au nord-est de Bali, il est possible d’admirer les plus belles rizières de Bali : le mieux est d’y faire escale pour une balade à pieds.

Le mystère des plages de sable noir : Amed

La côte nord-est de Bali comprend de nombreuses plages de sable noir, et je garde un souvenir presque envoûtant des fins d’après-midi que j’ai pu passer  à bouquiner sur la plage de Lipah, qui a l’avantage de présenter du sable fin et très peu de galets : en cas de mer agitée, c’est salvateur pour les mollets !

La côte d’Amed a gardé un petit quelque chose de iodé, traditionnel et paisible qui m’a beaucoup plu.

Derrière la plage de Lipah, des bateaux de pêche colorés (davantage destinés aux touristes qu’à la pêche, il faut bien le dire), des champs de frangipaniers, et une flopée de petits restaurants où l’on déguste un bon nasi-goreng pour quelques roupies.

>Pour se loger dans la région d’Amed, je recommande Le Jardin, à Lipah. Ce bed and breakfast tout simple, composé d’une poignée de bungallows et d’un chouette resto, est tenu par une Française amoureuse de Bali, et comporte un joli jardin à l’arrière, avec nombre d’arbres et de fleurs.

L’agitation de la capitale culturelle : Ubud

Ubud est un vaste mélange de ruelles  animées, de temples, de centres de yoga, de musées, de boutiques colorées, et de rizières verdoyantes. C’est aussi un excellent point central pour graviter en scooter dans tout le centre-est de Bali.

Les Balinais pressés peuvent acheter sur les marchés d’Ubud de quoi composer leurs petits paniers d’offrandes : des fleurs et des paniers tressés, ou bien directement l’offrande, déjà assemblée.

En se levant avec le jour (5h50), il est possible d’aller observer le marché d’Ubud avant qu’il ne se transforme en « marché pour les touristes » (vers 7h environ). C’est une expérience unique, et il ne faut pas hésiter à se récompenser en prenant le petit déjeuner sur place.

C’est seulement à Ubud que j’ai vu des petits crackers déposés sur les traditionnelles offrandes dans la rue !

Dans cette petite grande ville, j’ai noté une dizaine d’adresses dans mon carnet de voyage : si je devais y retourner demain, j’irai déjeuner dans deux endroits : d’abord le fameux warung Ibu oka, où l’on mange le cochon de lait sous toutes ses formes dans des paniers tressés. Oui c’est un peu touristique, mais ça reste très authentique et surtout délicieux !!

Dans un tout autre style, le très paisible Bali Buda, qui accueille une clientèle de yogis, et sert de bons petits plats bios sur 2 étages. J’y ai passé une belle après-midi, installée sur un joli coussin violet, à griffonner dans mon carnet de voyage en écoutant la pluie tomber sur Ubud. Juste à côté de Bali Buda, une petite épicerie bio du même nom sert de délicieux banana breads et pumpkin breads, et propose de remplir ses bouteilles d’eau à une fontaine pour quelques roupies.

> Les solutions pour se loger sont très très nombreuses à Ubud. J’ai choisi le Swasti – Eco Cottages, qui est loin d’être donné mais dont la démarche éco-responsable m’a immédiatement séduite, sur une île où l’on observe au jour le jour les dégâts de l’arrivée du tourisme sur l’environnement et le mode de vie des Balinais. Le restaurant du Swasti est entièrement bio et 100% délicieux, et il est possible de visiter son potager bio ! 

La grotte de l’éléphant : Bedulu 

Goa Gajah, la grotte de l’éléphant, est un très beau site situé au sud-est d’Ubud. Si le site doit son nom à une grotte dont l’entrée, taillée à même la roche, accueille les visiteurs, j’ai aussi beaucoup aimé  explorer les environs en contrebas de la grotte : des arbres aux racines tentaculaires, couvertes de mousse, de bâtons d’encens et de jolies offrandes.

En descendant d’avantage, on découvre une mini-clairière avec des bassins de nénuphars.

Et ces curieuses sculptures dans la roche. Au beau milieu de Bali, j’ai eu une pensée pour un film de Miyasaki. Assez magique.

Des rizières en terrasse : Tegallalang

L’un des plus jolis paysage de rizières en terrasse de Bali est à Tegallalang, au nord-ouest d’Ubud.

C’est le stop idéal lorsque l’on est sur la route pour Tampaskiring, qui renferme deux très jolis temples à visiter : Tirta Empul, ensemble de bassins organisés autour d’une source sacrée, et Gunung Kawi, temple très encaissé composé de deux rangées de pagodes taillées dans la roche.

Un dernier au-revoir : Tanah lot

Situé sur un rocher noir, au sud de la côte est de Bali, Tanah lot est un temple très prisé des Balinais, mais surtout des touristes, qui affluent par cars entiers pour y admirer le coucher du soleil. Pour cette raison, je recommande une visite à grouper avec un retour à l’aéroport de Denpasar, situé à 30 km de là.

Le mieux est de s’installer dans le grand parc qui surplombe la côte, et de profiter de loin de la jolie vue.

Si vous cherchez un livre à lire pour votre voyage à Bali, j’ai la parfaite lecture ici !

Retrouvez toutes les étapes de ce carnet de voyage sur notre carte Google Maps :

Après Bali, je suis allée passer quelques jours sur l’île voisine de Lombok…Mais cela fera l’objet d’un prochain Carnet de voyage !

Cl.