Notre coup de cœur géorgien pour Colchide

2016 touche à sa fin, et nous publions en ce moment sur le blog nos dernières découvertes de l’année. Et quelle joie de pouvoir finir sur un coup de cœur ! Sortez les calepins à bons plans et autres tableaux Pinterest, car nous vous présentons aujourd’hui un amour de restaurant…géorgien.

La Géorgie, véritable carrefour eurasien, partage ses frontières géographiques et gastronomiques avec la Turquie, la Russie et l’Azerbaïdjan. C’est un pays qui n’est pas très représenté à Paris, et nous sommes d’autant plus heureuses d’avoir déniché la petite pépite gastronomique qu’est Colchide.

Colchide a ouvert ses portes rue des Poissonniers il y a de cela quelques années. Une grande baie vitrée à longer, une lourde porte en métal à pousser, et vous y voilà. En entrant, ça sent le bon pain chaud, et l’ambiance est chaleureuse. Un mur en brique avec de grandes toiles, un piano poussé le long d’un mur, et le sourire de l’équipe 100% féminine derrière le comptoir, sous le très haut plafond.

Noix, coriandre, safran, ail…Le menu est franchement exotique, et tout fait envie. Avant toute chose, il est in-dis-pen-sa-ble de commander un khachapouri, une galette de pain au fromage, bien dorée, à partager.

En entrée, nous n’avons pas été déçues par le nigvziani badrijani, avec ses aubergines aux noix et grenade.

Chez Colchide, la cuisine est familiale, et les plats sont roboratifs (comme on dit), mais ne manquent pas de finesse, bien au contraire. Le lobio qotanshi, avec ses haricots rouges mijotés servis dans un plat en terre sont un délice.

Le tchakapouli, agneau braisé à l’estragon est parfumé à souhait, et ses saveurs étrangères à nos palais parisiens sont une vraie découverte. (Le menu indique également des soirées khinkali, ou raviolis géorgiens, le vendredi soir, et cela mérite une investigation…)

Il faut également souligner une vraie carte des vins, qui réserve elle aussi son lot de surprises venues des vignobles géorgiens (on dit parfois que la Géorgie est le berceau du vin). Il y a aussi un digestif qui s’appelle le chacha, mais ça nous n’avons pas encore goûté, il faudra revenir.

Il faut parfois s’armer de patience en attendant les plats, mais ceux-ci sont apportés avec le sourire, et à la première fourchette on se dit que cela valait bien la peine d’attendre un peu !

Voilà une super adresse, à prix tous doux, qui pourrait bien devenir l’un de nos repaires parisiens. Bravo Colchide !