Carnet de voyage : le Monténégro

En plein coeur des Balkans, coincé entre la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Kosovo et l’Albanie, le Monténégro est un pays aux multiples visages. Son versant adriatique le rattache à son passé vénitien, ses hautes montagnes abritent une nature rude et sauvage, ses villes et monastères témoignent des multiples cultures qui s’y sont croisées et succedées.
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J’ai visité le Monténégro en avril, assez tôt dans la saison touristique. Nous avons atterri en Croatie, à l’aéroport de Dubrovnik. De là, une heure de route suffit pour atteindre la frontière avec le Monténégro. Une vraie frontière comme on n’a plus vraiment l’habitude d’en passer en Europe, avec des guérites, des barrières qui se lèvent, et des douaniers qui vérifie les passeports. Selon l’heure et la saison, vous aurez peut-être à patienter un moment.

SUR LES RIVES DES BOUCHES DE KOTOR

Une fois passé côté monténégrin, la route descend en pente douce vers les Bouches de Kotor, vaste canyon englouti, formé de quatre golfes reliés par des passes : des montagnes verdoyantes qui se jettent dans une eau bleue transparente.
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Des villages de maisons aux toits blancs se nichent dans les replis. La route longe le bord de l’eau. Le décors devient encore plus beau quand on atteint la seconde partie des bouches, au village de Morinj, avec les montagnes grises en toile de fond. On peut y boire un jus d’oranges pressées au bord de l’eau.Kotor - 1Kotor - 2

Au milieu de cette mer intérieure, deux îlots semblent flotter sur les eaux. Sveti Dorde abrite un monastère entouré de cyprès ; Gospa od Skrpjela et son dôme bleu sont posés à fleur d’eau.

Kotor - 3

Perast

C’est l’un des plus jolis villages de la baie. Là, les maisons en pierres blanches sont presque toutes d’anciens palais baroques. On se croirait un peu en Italie, et pour cause, la ville a appartenu pendant presque 4 siècles à la République de Venise. Le port minuscule abrite quelques barques de pêche.

Perast - 1Perast - 2Perast - 3Perast - 4

Les hauteurs de la villes, perdues dans les figuiers, ne sont accessibles qu’à pieds, en gravissant des escaliers de pierre. De là-haut la vue sur les Bouches de Kotor et ses îlots est sublime.Perast hauteurs - 1Perast hauteurs - 2

Gospa od Skrpejela

Un bateau-taxi collectif permet de rejoindre en quelques minutes l’île Notre-Dame-du-Rocher. En chemin, le bateau passe tout près de Sveti Dorde, « l’île aux morts », qui abrite le cimetière de la ville, autour du monastère bénédictin.

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Gospe a Skrpjela - 1

Notre-Dame-du-Rocher est une île artificielle, érigée autour d’un récif sur lequel deux pêcheurs auraient découvert une statue de la Vierge. L’intérieur de l’église est orné d’ex-voto argentés et de peintures murales, dont de jolies guirlandes de feuilles. Mais c’est aussi la vue à 360 qui vaut le détour, en plein milieu des Bouches de Kotor.

Gospe a Skrpjela - 2Gospe a Skrpjela - 3

En reprenant la route le long de la côte, on traverse d’autres charmant villages aux anciens palais plus ou moins rénovés, avant d’arrivé à la ville fortifiée de Kotor, nichée tout au fond de la baie.

Kotor

La ville dresse ses murailles aux pieds d’une montagne abrupte, dont elle a peut à peu conquis les pentes avec ses remparts, ses chapelles et ses monastères.

Kotor - 2 (1)Kotor - 3 (1)

A l’intérieur des remparts, la vieille ville de Kotor est entièrement piétonne. Ses rues bordées de hautes maisons de pierre aux volets verts ne sont pas sans rappeler celles de sa cousine croate de Dubrovnik – mais avec beaucoup moins de touristes ! Les ruelles étroites débouchent sur des places avec de belles églises et des terrasses où s’installer.Kotor - 4Kotor rempart - 1

Un escalier de 1325 marches permet d’accéder au fort Saint-Jean, qui domine la ville. C’est haut, mais ça en vaut la peine ! En suivant une ouverture dans les remparts, on atteint la petite chapelle de Sveti Jovan, blottie dans un repli des contreforts du mont Lovcen.Kotor rempart - 2

Kotor rempart - 3

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Un bon endroit où dîner à Kotor est le restaurant de poissons Bastion, sur une jolie petite place à côté de la Porte de la Rivière.

Stoliv et Gornji Stoliv

Kotor est située à l’extrême fond de la baie. Quand on reprend la route après Kotor, en se dirigeant de nouveau vers la mer, on dépasse le village de Prcanj, avec sa grande église, avant d’arriver au joli hameau de Stoliv, avec son port de poche et ses guirlandes de fanions.

Stoliv - 1Stoliv - 2

Une jolie randonnée sous les châtaigniers permet d’atteindre le village abandonné de Gornji Stoliv, en une demie-heure de marche. En traversant les champs, on entend tinter les clochettes des animaux qui pâturent alentour. Des ruelles et des escaliers de pierres inégales circulent entre les maisons à moitié enfouies sous la végétation et les fleurs sauvages.Stoliv rando - 1Stoliv rando - 3Stoliv rando - 4

Une grande église domine le site, et on a une très belle vue sur la baie de Kotor et ses îles depuis la petite terrasse. Un endroit idéal pour un pique-nique sauvage !Stoliv rando - 5

Gornja Lalova

En plein centre de la péninsule sur trouve le charmant village isolé de Gornja Lastva, accroché à la montagne verdoyante. Quelques maisons seulement sont encore occupées dans ce hameau loin de tout, où la vigne et la glycine partent à l’assaut des pergolas.

Rando Lastva - 1Rando Lastva - 2

Une jolie rando permet de gravir la crête de Vrmac. En suivant le sentier vers l’extrémité de la péninsule, on a une vue superbe sur les terres vallonnés, la baie de Kotor et la péninsule de Lustica qui ferme l’entrée des Bouches. En contrebas, Gornja Lastva fait penser à un village toscan, avec des toits de tuiles rouges et ses cyprès sombres.Rando Lastva - 3Rando Lastva - 4Rando Lastva - 5

Presqu’île de Lustica

La péninsule la plus occidentale ferme la baie de Kotor et la sépare de l’Adriatique. On y trouve plusieurs villages de pêcheurs, dont Rijeka, avec son port miniature enserré entre les maisons qui trempent les pieds dans l’eau. Sur la jetée certains tentent leur chance avec une canne à pêche.

Bijelik - 1Bijelik - 3Bijelik - 4

Tout au bout de la péninsule verdoyante et déserte,  à l’extrémité d’une route qui descend en épingle à cheveux et se termine en cul-de-sac, se dresse le village de Rose. Même avec un ciel gris, l’eau y est d’une couleur intense.

Rose - 1Rose - 4

Le sud de la péninsule de Lustica est parsemé de murets de pierres grises, de champs d’oliviers et de quelques maisons. Les plages de sables ou de galets, bordées de paillotes saisonnières  s’égrainent le long de la côte.

AUTOUR DU MONT LOVCEN

Les bouches de Kotor sont cerclées de hautes montagnes. Pour quitter la baie, il n’est d’autre moyen que de s’y attaquer, et de gravir peu à peu le mont Lovćen, au rythme des lacets en épingles de la route Serpentine. Il faut avoir le cœur bien accroché pour enchaîner les 25 virages ! Mais la vue est imprenable du haut de cette « montagne noire » qui a donné son nom au pays. Plus on prend de la hauteur, plus c’est beau : les deux baies séparées par la crête de Vrmac, une couronne de montagnes bleues tout autour…

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Tout en haut, sur un plateau sauvage, quelques maisons forment le hameau de Njigusi. Vous êtes arrivés à la capitale du pršut : le jambon fumé des montagnes ! Le long des la route, des mamies monténégrines tiennent des cabanes en bois qui vendent toutes sortes de produits locaux : pršut bien sûr, mais aussi du miel des montagnes, et rakija (l’eau de vie locale, pour les courageux).

Njigusi - 1Njigusi - 2

Le mausolée de Njegos

Njigusi est aussi la porte d’entrée du parc national du Lovćen. Au sortir de l’hiver, le paysage de pierres grises et ocres, parsemé de bosquets de pins, est à la fois austère et fascinant. Un peu plus tard dans la saison, la lande doit être couverte de fleurs, pour un tout autre spectacle… En ce mois d’avril, l’altitude nous réserve même quelques flocons !

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La route prend fin aux pieds du mausolée de Njegos. De là, un long escalier couvert permet de gravir les derniers mètres jusqu’au sommet du mont. De là-haut, à 1800 mètres d’altitude, le point de vue est époustouflant. Tout autour, un cirque infini de montagnes grises et bleutées, et au loin, par des échappées, le scintillement de l’Adriatique et la trouée des bouches de Kotor.

Le mausolée abrite le sarcophage de Njegos, poète, roi et fondateur du royaume du Monténégro. Il repose sous un dôme dorée, gardé par un aigle de pierre et deux grandes statues de femmes.Njegos - 2Njegos - 3

Cetinje

Quand on quitte la solennité du mausolée pour redescendre dans la vallée, le paysage de fait plus doux. La ville de Cetinje, ancienne capitale royale – et actuelle résidence du président de la République – est assoupie dans une petite plaine.

Le temps semble s’être arrêté plusieurs fois dans cette cité aux anciens palais couleur pastel, ses pavés en galets, son monastère et ses places ombragées. C’est une halte agréable pour boire un café en terrasse, dans la rue piétonne de Njegoseva.

Cetinje - 1 (1)Cetinje - 1Cetinje - 2

LA COTE ADRIATIQUE

De Cetinje, la route descend presque plein sud vers l’Adriatique. Si la pente est moins vertigineuse que du côté de Kotor, la vue sur la mer est toute aussi belle.

Juste avant d’arriver à Budva, nous nous sommes arrêtés au bucolique monastère de Podmaine, aux murs rayés de pierres roses et blondes. On y croise des popes qui conversent avec des fidèles, des chats dodus qui sautent d’un mur à l’autre. L’intérieur est décoré de belles fresques colorées, et il y règne la douce odeur des bougies en cire d’abeille en train de se consumer. Une halte bien agréable avant de retrouver l’agitation de la ville !

Podmaine - 1Podmaine - 2Podmaine - 3

Budva

La vieille ville de Budva est une forteresse face à la mer. A l’intérieur des remparts, les ruelles sont pavées de marbres et et bordées de belles maisons aux toiles de tuiles serties de jardins. Des palmiers s’épanouissent dans les courettes. Le long des remparts, une rangée de bars et de restaurants déploient leurs terrasses. L’idéal est de déambuler au hasard des rues, une glace à la main, en essayant d’éviter les heures de pointes car les ruelles médiévales sont vite pleines.

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A l’extérieur, sur le port, les bateau de pêche vendent leur prise du jour au détail. Difficile de faire plus frais que ces poissons, crevettes et coquillages, tout juste sortis des filets pour être présentés sur le quai ! Plusieurs restaurant de poissons se succèdent sur le port : nous avons dîné au Porto, joli restaurant couvert de plantes grimpantes.

Budva port - 1Budva port - 2

En descendant la côte

Après Budva, la côte Adriatique est une succession de falaises, de criques et de petites baies, qui offrent autant d’occasion de mettre les pieds dans l’eau.

Przno est un mignon village qui est un bon point de départ pour découvrir la côte à pieds. Des escaliers descendent jusqu’à une petite crique et son îlot rocheux.

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De là un chemin sous les pins mène aux criques de Kraljincina et de Milocen, arc de sable rouge avec en arrière-plan un palais couvert de glycines. L’eau est bleue et cristalline. Au détour d’une pointe arborée, on aperçoit l’île-hôtel de Stevi Stefan. Vous ne pourrez que l’admirer de loin, mais ça en vaut la peine…

Sveti Stefan - 1Sveti Stefan - 2

En reprenant la route et en remontant sur la falaise, quelques kilomètres plus loin, on atteint le monastère de Rezevici et sa terrasse surplombant la mer. Construit en pierres blondes, il compte deux petites églises, dont une entièrement ornée de peintures bleues. Des bols empilés sur une table, un gobelet métallique posé sur un banc, des voix qui s’élèvent du réfectoire sont autant de signes de la vie monastique qui s’y déroule encore.

Rezevici - 1Rezevici - 2

Stari Bar

Perchée sur sa colline, cette ville abandonnée renferme encore des trésors dans ses remparts. Les seuls habitants à ne pas avoir déserté les murailles sont les chats, qui ont transformé ces ruines en royaume.

Stari Bar - 1Stari Bar - 2

Entre la végétation et les herbes folles, on découvre des rues, des maisons, des bâtiments publics, dans un cadre champêtre et un brin nostalgique. Peu à peu délaissée par les habitants qui se sont rapprochés de la plaine et de la côte à mesure que le besoin de protection derrière des remparts diminuait, Stari Bar a connu le coup de grâce en 1979, avec la rupture de l’aqueduc qui l’alimentait en eau.

La ville nouvelle s’est déployée aux pieds des remparts. On y trouve des terrasses et des cafés, dont le sympathique Kaldrma, qui offre des jus de fruits frais et de la cuisine locale et de saison.

Stari Bar - 3Stari Bar - 4

LE LAC SKADAR ET SES MEANDRES

Vaste étendue d’eau entourée de collines, le lac Skadar est à cheval entre le Monténégro et l’Albanie. Ses immenses rives se fondent dans des marais et des méandres, floutant la frontière entre l’eau et la terre. Une petite route tortueuse épouse la rive sud-ouest et offre des vues magnifiques sur cette nature grandiose. Outre les minuscules villages et les vignes en terrasses, la seule trace de présence humaine est la forteresse blanche qui scintille sur un îlot au milieu du lac.

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Virpazar

Principal point d’entrée pour le lac Skadar, le village de Virpazar est un bon point de chute, avec ses maisons serrées le long de la rivière. Je vous recommande la sympathique auberge Konoba Bodanj, où on se régale de pain maison, de fromage et de légumes grillés. Le matin, on y sert des priganice, spécialité monténégrine du petit-déjeuner : des petites boulettes de pâte légèrement frites à napper de miel local. A tester absolument !

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Zabljak Crnojevica

En face de Virpazar, sur l’autre rive du lac Skadar, se trouve le vieux village de Zabljak Crnojevica, tapi dans l’ombre d’un promontoire rocheux dominé par une forteresse en ruines. Ici la rivière sert de rue, et il n’est pas rare de croiser des vaches sur les routes !

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Un escalier de pierre grimpe jusqu’à la forteresse. De là-haut on a une vue plongeante sur les plaines verdoyantes, les méandres de la rivière et le lac Skadar.Zabljak - 4

Rijeka Crnojevica

Une route magnifique – bien qu’un peu étroite par endroits et avec de beaux virages en épingle ! – relie Virpazar et Rijeka Crnojevica, tout au nord du lac. Les eaux vert céladon semblent avoir tout envahit, et les collines émergent des flots comme après le Déluge. On se sent tout petit dans ce vaste paysage aquatique.

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Le village de Rijeka Crnojevica est surtout connu pour son vieux pont de pierre – le stari most –  et son arche double au-dessus de la rivière. Des barques à fond plat sont marrées sur la rive, et on peut faire un bon repas de poissons au Stari Most, un restaurant réputé de la région.

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LES MONTAGNES DU NORD

Dans un mouchoir de poche, le Monténégro renferme une folle diversité de paysages et de climats. On peut en une journée passer de la douceur ensoleillée de l’Adriatique aux neiges des montagnes (on l’a vécu !).

Monastère d’Ostorg

Une étape incontournable quand on remonte vers le nord est le monastère d’Ostorg. En arrivant par la route, on aperçoit d’abord un point blanc au milieu d’une falaise verticale. En s’approchant, on découvre le monastère serti dans la pierre ocre et grise : une vraie prouesse !

Le meilleur moyen pour rejoindre le monastère est de laisser sa voiture au parking inférieur et d’emprunter le romantique escalier de pierre qui grimpe dans le sous-bois sous les arbres.

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La façade blanche immaculée renferme des salles troglodytes et de sublimes mosaïques incrustées à même la roche. La vue depuis les balcons est magnifique, même quand on n’aperçoit le paysage qu’à travers des trouées dans la brume.

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Le long de la Piva

Pour s’attaquer aux montagnes du Nord, l’une des voies d’accès est de suivre le tracé de la Piva et d’emprunter le canyon creusé au cœur de la roche.  Avant que la route ne s’enfonce entre les montagnes, elle fait un crochet par le joli monastère de la Piva, avec son verger fleuri et son église peinte du sol au plafond de fresques bibliques sur fond bleu nuit.

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Les eaux bleu-vert de la Piva s’écoule vers la Bosnie-Herzégovine pour former la Drina (au coeur du livre Un pont sur la Drina dont on vous parlait ici). La route qui mène à la frontière est sublime et sauvage, avec des échappées magnifiques et des tunnels creusés à même la roche tels des grottes.

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Le lac Noir

Une chose à retenir est que le mois d’avril est un peu trop tôt dans la saison pour s’aventurer dans le massif du Durmitor, du moins sans être équipé pour la neige !

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Si le fameux Crno Jezero (le lac Noir) n’est pas pris par la glaces, ses rives sont encore recouvertes d’un épais manteau de neige. Un sentier permet de faire le tour du lac, entre les sapins enneigés. Un paysage apaisant et sauvage, qu’on imagine aussi très bien en été entouré de verdure…

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Ce jour-là, après la neige, nous sommes redescendu en quelques heures jusqu’à la côte Adriatique, baignée par le soleil : voilà qui résume bien toute la richesse et la variété du Monténégro !

Bon voyage au pays de la montagne noire.

Co.

Toutes nos adresses au Monténégro sont ici :

2 commentaires

  1. Merci pour ce joli reportage, j y étais il y a 40 ans quelques semaines après le dramatique tremblement de terre, la ville de Kotor était fermée, les quais complètement effondrés
    Nous n avons pu nous approcher du lac de Skadar( ni prendre de loin des photos); cétait la guerre froide entre Tito & l Albanie

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  2. Ce carnet de voyage est envoûtant ! Combien de temps êtes-vous restés ?
    Cela donne vraiment envie d’aller visité ce pays.
    On dit souvent que c’est un pays laissé à l’abandon: qu’en penses tu ?
    Bravo en tout cas pour ce beau reportage.

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